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Comment déceler l’épuisement professionnel?

Durant la période hivernale, il est fréquent de recevoir des patients fatigués et au bout du rouleau dans nos cliniques.

Durant la période hivernale, il est fréquent de recevoir des patients fatigués et au bout du rouleau dans nos cliniques.

Pour certains d’entre eux, même dans les bons moments, ils n’arrivent plus à savourer l’instant présent; la fatigue est tout simplement accablante.

Prenez comme exemple un employé qui vient d’obtenir une promotion. Cette promotion génère normalement des émotions positives. Par contre, il arrive que ledit employé se focalise sur le nombre de responsabilités additionnelles, causant alors un sentiment d’anxiété, d’appréhension et même de tristesse passagère. Et parfois, ces inquiétudes se transforment même en pleurs.

Autre exemple: nous voyons en clinique des cas où des directeur.trice.s ou président.e.s d’entreprises présentent une fatigue extrême et procrastinent et ce, malgré l’urgence d’agir afin de respecter leur échéanciers.

Sans une évaluation, il n’est pas possible de poser un diagnostic. Par contre, nous avons quelques hypothèses en lien avec l’épuisement, mis à part le fait que les tâches et responsabilités sont parfois tout simplement inhumaines! Les plus fréquentes sont celles que l’épuisement professionnel est en lien avec un trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) non diagnostiqué. À cela s’ajoute souvent des difficultés au niveau des fonctions exécutives, ce qui fait que les personnes n’arrivent pas à s’organiser ou à planifier leurs tâches efficacement.

Au cours des dernières années, nous avons pu remarquer une augmentation grandissante des demandes de consultation de la clientèle adulte. En plus de procéder à des évaluations, cette dernière souhaite également travailler avec la technique du neurofeedback pour optimiser leur performance et leur capacité de concentration, d’attention et de gestion du stress.

En cas de doute, sachez que nous pouvons procéder aux évaluations nécessaires dans nos cliniques de Laval et Brossard.

Est-ce que la présence d’un TDA/H ou d’un épuisement professionnel est perceptible dans le cerveau?

L’utilisation d’un EEG quantitatif (électroencéphalogramme quantitatif) peut nous permettre de répondre à cette question. Bien qu’il ne soit pas un outil de diagnostic en soi, cet appareil nous aide tout de même à déceler des marqueurs qui font réagir différemment le cerveau qu’on soit atteint d’un trouble de l’attention ou d’un épuisement professionnel.

Dans le cas du TDA/H, de façon générale, on remarquera la présence de plusieurs ondes lentes dans le cerveau. Ce qui en résultera en une lenteur dans la communication des différentes régions cérébrales et surtout au niveau frontal. Quant à l’épuisement professionnel,
nous allons également constater un ralentissement de la communication neuroélectrique mais cette fois, de façon un peu plus étendue dans le cerveau, et même jusqu’à l’arrière de la tête. Et quand ces ondes lentes atteignent les régions postérieures du cerveau on observe également que les personnes sont plus fatiguées et plus facilement fatigables. Bien qu’il existe de petites différences observables avec le EEG quantitatif entre les gens atteints d’un TDA/H ou ceux qui souffrent d’un burn out, nous pouvons tout de même conclure à la similitude des signes par la présence importante d’ondes lentes versus le nombre d’ondes rapides.

Plusieurs parents sont tentés d’encourager leurs enfants à poursuivre les lectures durant les vacances des Fêtes, voire même étudier certaines matières. Par contre, les enfants ont besoin de changer d’air; leur système nerveux, leurs cerveaux et leurs corps nécessitent de se reposer. Soyez assuré qu’avec un temps de pause, les enfants reviendront des vacances en force sur les bancs d’école; nul besoin de leur demander de sacrifier du temps en famille ou entre amis pour l’étude.

Quels sont les signes précurseurs d’un épuisement professionnel?

Certaines personnes pourraient penser que « ça les prend par surprise! ». Alors qu’ils ont l’intention de faire leur journée comme à l’habitude voilà que ce n’est plus possible. Avant que cela n’arrive, si nous sommes à l’écoute de notre corps, il est possible de remarquer des signes annonciateurs d’un potentiel burnout. Sur le plan physique, le sommeil est souvent perturbé ou la digestion peut être dérangée. Des tensions musculaires et des maux de dos peuvent apparaître. Comme si le corps n’arrivait plus à faire son travail adéquatement ni même à se reposer complètement. Au niveau émotionnel, les gens au bord de l’épuisement deviennent plus irritables, plus colériques, plus anxieux ou plus déprimés et ces émotions vont persister dans le temps. Sur le plan cognitif ils vont rapporter des difficultés de mémoire, d’attention et de concentration; comme si tout était une montagne à gravir quand vient le moment de se mettre au travail. Tous ces signes autant physiques, émotionnels et cognitifs sont fréquemment annonciateurs d’un épuisement professionnel. Ne vous rendez pas là!

Est-ce que l’épuisement et la langueur peuvent être attribuables au contexte de la pandémie?

On parle souvent d’épuisement, mais connaissez-vous le terme de langueur? Il faut savoir que le concept de langueur a été introduit aux États-Unis dans les années ‘80. Celui-ci est le fait de constater une diminution d’énergie et de motivation et ainsi voir des problèmes cognitifs apparaître à force d’essayer de s’adapter à répétition à des situations ou des événements qu’on ne contrôle pas.

Si on prend quelques instants pour penser à ce qu’on vit avec la pandémie, ça ressemble beaucoup à ça. Depuis deux ans, ce sont toutes sortes de consignes et de contraintes que nous avons dû respecter. Toutes ces mesures demandent constamment une adaptation et apportent un sentiment de perte de contrôle sur nos vies. Le fait d’être dans ce contexte-là, depuis tout ce temps, crée cette langueur, donc cette difficulté à trouver l’énergie, la motivation et le plaisir de faire les choses. Dans les éléments nommés, le plaisir est possiblement celui qui a été le plus touché durant cette pandémie. Avoir le plaisir de faire ce que l’on souhaite comme on le souhaite! En ces temps particuliers, il est donc très important d’être à l’écoute de soi. Si vous remarquez que depuis le début de la pandémie, vous êtes de plus en plus fatigués et de moins en moins motivés et que vous avez une perte de plaisir c’est probablement la langueur qui est en train de s’installer à l’intérieur de vous. Si vous vous reconnaissez, ne vous laissez pas glisser dans cet état. Des moyens existent pour vous aider.

Quoi faire en cas d’épuisement ou de langueur?

Si vous vous sentez épuisé ou constatez un état de langueur, nous vous conseillons de mettre en place des moyens pour avoir une bonne hygiène neurologique et prendre soin de votre système nerveux. Voici quelques moyens pour vous aider en cas d’épuisement :

L’exercice physique : nous le disons souvent, mais c’est prouvé! L’exercice physique contribue au bien-être physique et psychologique. Il permet à la tête de faire le vide et au corps de retrouver son énergie.

La méditation dirigée : nul besoin d’y consacrer plus d’une heure ou d’être expérimenté. Grâce aux diverses applications offertes sur le marché (et même gratuites), de 15 à 20 minutes quotidiennes de méditation dirigée suffiront à vous apporter le ressourcement nécessaire.

La respiration et la cohérence cardiaque : À l’aide d’applications comme Petit Bambou© ou Respi-Relax+© réapprenez à respirer correctement tout en obligeant votre système nerveux à demeurer en équilibre. Pendant ces périodes, vous allez ressentir un état de présence et de bien-être. Si votre respiration est adéquate et que votre cohérence cardiaque est bonne, vous ne pouvez pas être dans un autre état que celui du bien-être et de la présence. C’est physiquement impossible!

La relaxation dirigée : toujours à l’aide d’applications disponibles sur le web ou en format mobile, ces outils aident votre système nerveux à se relâcher et à se revigorer. Bien que les résultats ne se fassent pas ressentir du jour au lendemain, vous devez vous accorder le temps nécessaire à votre rétablissement. Des séances de 15 à 20 minutes par jour pendant 3 à 4 semaines devraient suffirent pour que vous puissiez voir une différence.

La supplémentation naturelle : des suppléments naturels existent pour booster votre sérotonine ou votre dopamine. Ces deux neurotransmetteurs ou messagers chimiques sont importants pour votre santé mentale et votre bien-être général. Si vous choisissez d’opter pour la supplémentation, assurez-vous d’être accompagné par un naturopathe compétent ou votre médecin traitant. Il pourra ainsi déterminer le meilleur traitement pour vous. À titre d’exemple, il pourrait cibler davantage l’adrénaline et la noradrénaline qui pourraient être problématiques dans le cas d’un épuisement, de langueur ou de grande fatigue.

L’entraînement en neurofeedback pour retrouver une qualité de concentration!

Une fois que vous aurez retrouvé un peu d’énergie, si vous souhaitez ajouter un outil pour venir à bout de vos difficultés, les entraînements en neurofeedback pourraient vous aider. Ces séances d’entraînement pour votre cerveau peuvent vous permettre de regagner les capacités qui auraient pu être affectées par l’épuisement. Grâce à cette méthode, regagnez une bonne qualité de concentration, d’attention et d’autorégulation émotionnelle. En plus de retrouver de meilleures fonctions exécutives et une mémoire plus efficace. C’est à l’aide d’un électroencéphalogramme quantitatif que nous mesurerons ce qui se passe dans votre cerveau afin de déterminer le traitement qui serait utile afin de récupérer pleinement!

Vous souhaitez en savoir davantage sur l’entraînement par le neurofeedback?
Communiquez avec l’une de nos cliniques dès aujourd’hui!

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